Le quadrichrome

8Déc/17Off

Voltige aérienne: un retour d’expérience

Un jour de janvier, 11h. Une journée grisâtre. La gorge sèche, j'entre dans l'aéro-club belge. Je suis écartelé entre l'enthousiasme et la peur. En effet, je suis ici pour une activité inhabituelle: un baptême acrobatique. Je fais la découverte du pilote, Ethan, qui me met immédiatement à l'aise. S'ensuit une heure de briefing dans une ambiance chaleureuse. Malgré tout, je sens la tension monter alors que le moment tant redouté approche. Et il vient, le moment de prendre la route. Je mets le parachute et marche vers l'appareil, un Stampe, (un petit appareil bi-place). L'engin est tout à la fois léger et solide et, comme je vais m'en rendre compte, particulièrement vif! L'intérieur du cockpit ne fait pas dans les fioritures. L'avion a visiblement été pensé pour remplir un seul dessein: amener le maximum de sensations. Une fois que je suis installé à l'intérieur, paralysé par un réseau de sangles, j'ai l'étrange impression de ne faire qu'un avec l'appareil. Un vrai petit nid douillet. L'appareil tousse au démarrage puis rugit. Malgré le casque, le vacarme est assourdissant. Le pilote s'assure que mon casque micro est en état de marche, puis nous décollons pour 30 minutes de vol, qui sont autant de shoots d'adrénaline. Le pilote pousse les manettes à fond et nous prenons notre envol avant de joindre le site de voltige. Premier tonneau. Je suis plaqué contre mon siège et me rive aux bretelles, n'en croyant pas mes yeux. Je n'avais pas imaginé des sensations d'une telle intensité. Mais ce n'était rien de plus que le prélude! Cloches, breaks, immelmann. Les acrobaties s'égrènent sans interruption. A certains moments, il m'arrive de lâcher quelques grossièretés. Oups, tant pis pour la vidéo. Je ne peux m'en empêcher: l'expérience est un tantinet plus impressionnante que tout ce que j'avais imaginé. A la fin, mon oreille interne perd le fil. Il n'y a plus de haut ou même de bas. Tous mes repères se sont envolés et la terre ferme et le paysage pivotent follement autour de moi. La voltige est incroyablement courte mais je ressors pourtant harassé de ce cockpit. Au cours de certaines figures, il fallait supporter jusqu'à 5G: mon corps pesait 5 fois plus que mon poids habituel ! Je peux vous assurer que c'est le genre de expérience que je ne risque pas d'oublier ! Si vous avez l'intention de tester un vol acrobatique, foncez sans hésiter... à condition d'avoir le coeur bien accroché. Le pilote adapte la force des figures en fonction du ressenti, mais ça reste néanmoins un sacré shoot d'adrénaline. Je vais en rêver longtemps... A lire sur le site de cette expérience de voltige aérienne en avion.

8Déc/17Off

Euro et conséquences

Depuis la création de l’Union économique et monétaire (UEM) en janvier 1999, l’euro s’est d’abord déprécié fortement par rapport au dollar (de 1,17 dollar par euro en janvier 1999 à 0,86 en moyenne pour février 2002), puis il s’est apprécié plus vigoureusement encore pour atteindre plus de 1,50 dollar par euro en mars 2008. Bien que ces fluctuations ne soient pas exceptionnelles au regard de l’histoire, elles créent des difficultés pour les entreprises de la zone, particulièrement pour celles, telle EADS, dont les marchés sont en dollars tandis que les coûts sont en euros. Néanmoins, toutes les entreprises de la zone euro ne sont pas également exposées aux fluctuations du taux de change bilatéral euro/dollar. Pour tenir compte de la diversité des marchés sur lesquels les entreprises de la zone sont présentes, il faut ainsi considérer un taux de change moyen pondéré vis-à-vis des partenaires étrangers, appelé taux de change effectif. Le taux de change effectif de l’euro s’est nettement moins apprécié que le taux bilatéral par rapport au dollar, tout simplement parce que d’autres monnaies que l’euro se sont appréciées vis-à-vis de la monnaie américaine au cours de cette période : entre février 2002 et avril 2008, l’euro s’est apprécié de 81 % par rapport au dollar, mais de « seulement » 37 % par rapport aux 42 principaux partenaires de la zone euro. En outre, une inflation légèrement plus faible en zone euro que dans le reste du monde a encore limité l’appréciation en termes réels : 32 % entre février 2002 et avril 2008.

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